Caserne des gardes du corps

Le capitaine d'Iberville te recoit malgré sa charge de travail.

-Par la mange-mort , qui me dérange? Je ne vous connait pas Monsieur, quel est votre nom? Je suis pour ma part le capitaine d'Iberville, de la compagnie des écossais. Notre compagnie est assigné à la protection directe du château de sa Majesté et de Sa Personne.

-J'ai par contre un soucis ennuyeux, trois de mes hommes ne sont pas présenté au rapport, je crois qu'ils sont à Paris, dans l'un des tripots du Palais-Royal de Monsieur le Duc d'Orléans. Sans doutes racontent-ils la fleurette à des filles du quartier, en buvant d'avantage qu'il est sage de consommer quand l'on porte la casaque de la Maison-Bleue.

-Vous savez que le Duc d'Orléans fait tout pour discréditer les Gardes du Corps de Sa Majesté. Ou pour acheter des complicités permis eux, enfin cette rumeur est dérangante. Si le peuple percoit que nos hommes se conduisent légèrement, cela fera honte au Roy et à toute la Compagnie.

-Vous voulez faire vos preuves? Ramenez moi ces gaillards, prenez quelques hommes avec vous si vous le souhaitez, mais surtout soyez discret, je ne veux pas de scandale, je ne veux pas que le Duc se plaigne au Roy de notre conduite. Enfin tout incident risque d'enflammer le peuple de Paris déja très fébrile. Ces États Généraux sont source de désordre...

Capitaine je suis Guillaume de Miolans votre nouveau porte étendard.

Très bien capitaine je vais y aller et je pense seul car un groupe d'homme en tenue cela ve se remarquer. Je reviens vous faire mon rapport dès que j'ai finis ma mission

VERSAILLES

Cabinet du capitaine d'Ibertville

Le capitaine d'Iberville attendait. Il se demandait s'il avait eu raison de faire confiance à ce jeune porte étendard.

- Sangdieu ! s’écria Honoré marquis de Fragonard, on ne dérange pas le capitaine ainsi.

- De grâce, monsieur cessez immédiatement ce raffut, ajouta Charles.

- Prenez garde, Guillaume, le capitaine d’Iberville pourrait bien nous expédier tous les quatre à la Bastille, menaça Charles.

La porte s’ouvrit à la volée et le capitaine se dressa l’épée à la main tel un Jubiter olymphien armé de toutes ses foudres. Il était de forte méchante humeur.

- Par la mange-mort ! Quel est ce bruit ? On attaque la caserne ! Holà, garde du corps votre capitaine a besoin de vous.

Les trois frères saluèrent immédiatement leur capitaine sauf Guillaume qui resta confondu.

Une fois que les quatre hommes sont entrés dans le cabinet, le Capitaine d’Iberville interrogea Guillaume.

- Morbleu, j’attends votre rapport, jeune homme. Combien de morts ? Combien de blessés ? Est-ce que les dégats sont considérables ? Le duc d’Orléans doit déjà être auprès du ROI pour se plaindre de vous…

Guillaume se dit que l'air de Paris doit rendre les habitants un peu fou.

Aucun mort mon capitaine, ni blessé. Il n'y a eu aucune bagarre et Latude avait l'air déçu de cela comme certaines personnes présentent au tripot. Les trois frères sont venu avec moi sans broncher.

Le capitaine regarda Guillaume d’un air sceptique.

- Diable ! Plaît-il ? Est-ce bien vrai ? Aucun mort ! Pas même un manant trucidé involontairement ?

MJ ajout de quatre points de renommée à ce joueur.
Mission réussie

Oui mon capitaine, j'ai écouté vos ordres.

Mon capitaine si vous n'avez plus besoin de moi je souhaiterai rencontrer les hommes de la caserne, me faire connaître.

A oui j'aurai une autre question : quel est ma tache en tant que Porte étendard?

- Morbleu ! C’est tout un exploit. Les trois frères Fragonard sont reconnus comme de redoutables bretteurs qui sont prompt à relever un défi et ne pardonnent facilement une atteinte à leur honneur.

Je suis fier de vous. Par contre, les trois frères Fragonard sont consignés à leur caserne jusqu’à nouvel ordre.

Le capitaine fit quelque pas et saisit un drapeau qui était accroché au mur de son cabinet. Il le tendit à Guillaume.

-Voici notre étendard, prenez en grand soin. Il en va de l’honneur de la première compagnie écossaise.

Porte étendard ce n’est pas un grade. C’est une fonction. Le porte étendard est responsable du drapeau, des couleurs de la compagnie. À la parade, il précéde tous les autres gardes du corps de sa compagnie. Au combat, il se tient près de son capitaine comme un signe de ralliement. Jamais l’étendard ne doit tomber entre les mains de l’ennemi.

Rompez ! Vous êtes libre pour le moment…

Capitaine encore une question : est-il possible de loger à la caserne?car je viens d'arriver sur Paris et j'ai pas encore trouver de logement.

Puis après la réponse du capitaine, Guillaume sort

Le Capitaine fixa son regard sur le gentilhomme.

Oui ! Oui ! Morbleu ! Vous loger naturellement à la caserne. Compte tenu que vous semblez avoir un effet positif sur les frères Fragonard, vous partagerez la même chambre que ceux-ci.

Le capitaine saisit quelques pièces de monnaies et remit à Guillaume 5 livres.

Voici une avance sur votre solde ! dit-il.

Le capitaine reprend de sa voix forte:

-AH MONSIEUR VOUS VOILA, je vous croyais occupé à trainer avec les frères Fragonard, je suis heureux de constater que vous êtes prompt à tenir un peu de discipline! L'on m'avais rapporté que vous étiez occupé à jouer aux dés en compagnie de ses tricheurs. Je punirais les vilaines langues.

Mais maintenant suivez moi.

Le capitaine d'Iberville et Guillaume de Miolans gagne la cour de la caserne, près des cellules. Il lui indique un homme dans une cellule

-Voici monsieur de Miolans; Monsieur Berthier . Un escroc en plusieurs genre. Mais surtout une langue de vipère et un agitateur. Je ne peux le garder à Versailles, car ces monsieurs de la noblesse serait indisposer par son odeur nuséabonde et ses paroles audacieuses. Je lui arracherai bien la langue, mais monsieur Berthier est l'un des favoris de Monsieur le Duc d'Orléans. Je le soupconne de délivrer pour lui des courriers compromettants auprès des espions du Duc à la Cour. Il fut pris sur le fais à dérober de la vaiselle aux cuisines, sans doute pour payer une mauvaise fille.

-Bref il faut l'éloigner, vous avez du entendre comme moi les rumeurs monsieur, l'on dit que le Duc compte profiter des états généraux pour réclamer une couronne. Cet homme doit donc être mis au frais durant un temps.

-Voici un ordre de transfert, vous escorterez le prisonnier jusqu'à la forteresse de la Bastille, et vous remettrez ce garnement aux bons soins du gouverneur Launey. Soyez prudent cette mission est dangereuse, il se peut les amis de Berthier tente d'en profiter pour le faire libérer. Ne vous fiez pas aux gardes françaises, nombres d'entres eux soutiennent le Duc, les gardes Suisses sont plus sur, mais ils rongeront vos écus monsieur. Bref prenez les dispositions que vous voulez, mais amener ce faquin hors de ma vue!

Le capitaine semble satisfait de s'être débarasser de cette tâche ingrate.

Berthier s'approche des barreaux de sa prison. Il crie d'une voix forte :

- Tremblez tyrans, votre règne va finir.


(voir page 1)

Très bien mon Capitaine.

Il fait venir les trois frères Fragonard et leur dit

Mes amis, si je vous ai fait venir car on doit amener cet homme à la Bastille. La mission est dangereuse, on risque des tentatives de libération au cour du voyage. Donc n'en parler à personne, il peut y avoir des espions partout.

J'aurai donc besoin de votre aide, avec cette ordre de transfert on à le droit de se défendre si on nous attaque et donc vous pourrez jouer de votre épée. Mais avant dite moi quel est le chemin le plus court pour la Bastille?

- Par tous les diables ! s’écria François.
- La Bastille ! Je n’aime pas ce lieu. On dit qu’il est hanté par des démons… L’âme des prisonniers morts hante ces sombres cachots.

François était le plus jeune et le plus suspertitieux des trois frères Fragonard.

Honoré répondit à Guillaume :

- Sangdieu, le chemin le plus court est la route Versaille-Paris, mais est-ce le chemin le plus sûr ? Est-ce qu’il ne vaudait pas mieux faire quelques détours ?

Je suis d'accord, prenons le chemin que vous pensez le meilleur, préparé vous on part dans 5 minutes et n'oubliez pas vos armes.

Guillaume attend devant l'entrée de la caserne avec le prisonnier les trois frères

Cinq minutes plus tard les trois frères se présentent. Ils étaient habillés de leurs costumes de garde du coprs et muni de leur armes.

- Sangdieu, Monsieur, j'espère que vous savez monter à cheval. Je n'ai pas l'intention de faire toute cette route à pied. Nous avons chacun nos cheveaux d'attitrés. Suivez nous à la grande écurie près de la place d'armes. Vous pourrez choisir la monture qui vous convient, si toutefois vous êtes un bon cavalier.

Charles et François avait l'air d'en douter.

- Nous aurons besoin également d'un cheval pour notre prisonnier à moins que vous souhaitez monter avec Berthier. Il pourrait tenir les guides.

Les trois frères éclatèrent de rire.

François est parti devant.

Les deux autres frères Fragonard fermaient la marche loin en arrière.

- Morbleu ! s’écria Charles. Il n’a pas froid aux yeux le jeune Guillaume.

- Sangdieu ! ajouta Honoré. Ou bien, il est complètement inconscient. Aucun cavalier, jusqu’ici n’avait réussi à monter le terrible Estafier. C’est un très beau cheval, mais avec un caractère insupportable. Même le capitaine d’Iberville à côté de ce cheval est un ange de vertu . Estafier est un ancien mot qui signifie « Garde du corps ». C’est un nom approprié pour un descendant, un rejeton du cheval du fameux mousquetaire d’Artagnan. Ce beau cheval noir est en effet extrèmement rapide, solide et presqu’inépuisable. Pourtant c'est ce cheval que Guillaume a choisi parmi les quatre qu'on lui a montré. Est-ce un choix bien judicieux de sa part et...

Juste à ce moment, le cheval de Guillaume s’emballe et part au galop. Le jeune porte étendard est obligé de lâcher la longe du cheval de Berthier.

Le cavalier et sa monture passe en trombe devant François qui à son tour fouette son cheval.

Estafier fait un subit écart et Guillaume chute de son cheval.

Charles a repris le contrôle de la monture de Berthier.

Honoré s’approche de Guillaume et du haut de son cheval lance :

- Ha ! Ha ! Ce cheval vous a drôlement étrié, mon jeune porte étendard. Si le capitaine d’Iberville vous voyait ainsi, il vous ferait nettoyer les écuries durant une semaine au moins.

Quelques longues minutes plus tard, François ramène Estafier.

Moins 1 points de Prestige à ce joueur.

Le roi est toujours à la chasse du côté de Châtillon.

Un courrier quitte la caserne des gardes du corps à bride abattu afin de lui délivrer un message très important.

On dit qu'il s'agirait d'un rapport du lieutenant général de Police : Thiroux de Crosne.