Ignace de Gantès (1764-...)
Né à Arras, il est issu d'une famille de la noblesse provinciale artésienne. Sa famille est arrivé à la fin du XIVe siècle en Artois et s'est installé à proximité d'Arras. Il existe en 1789 encore deux branches de cette famille, l'une est menée par Ignace de Gantès, l'autre par son oncle, le comte Bernard de Gantès, résident à Arras et membre des Etats provinciaux d'Artois.
Ignace de Gantès ne passe que six mois par an dans ses domaines, le restant de l'année il est en garnison au sein du Royal Normandie Cavalerie, où il est officier depuis 7 années. Il s'est décidé à briguer un poste de député de la noblesse d'Artois sous la pression de sa famille et de ses amis.
Il n'est pas encore marié et n'a pas d'enfants.
Pour la religion, c'est un catholique apostolique et romain mais il n'est pas un ferveur pratiquant.
Il a été éduqué à Versailles, à la cour de Louis XV en tant que page.
Son éducation est marquée aussi par la lecture des philosophes des Lumières, il possède secrètement un exemplaire de l'Enyclopédie de Diderot et d'Alembert ainsi que les oeuvres de Rousseau. Il s'est aussi beaucoup intéressé aux travaux des physiocrates afin de rentabiliser au maximum ses terres. Il appartient donc à cette tendance libérale de la noblesse qui se regroupe derrière le marquis de la Fayette, qu'il voit comme le héros de la Liberté.
Il fréquente tous les cercles de sociabilité de la vie arrageoise dont l'académie des lettres ainsi que le cercle des poètes Rosati. Lors des séances de l'académie, il rencontre un jeune avocat Maximilien de Robespierre, dont il devient l'ami.